Ubaye : Septembre 1939 - Juin 1940

 

Ordre de bataille de l'Ubaye par le Colonel Dessaux complété par les cahiers de l'UTM

Transmis par Marc Endinger

Partie fortification Lieutenant Lissner

 

Topographie - géographie

Affluent de la Durance , l'Ubaye est une des grandes vallées alpines, la plus méridionale du Briançonnais. Elle s'étend sur plus de 80 km , depuis le lac de Longet jusqu'au Sauze. Son sillon délimite le massif du Queyras au Nord ; elle longe les Alpes Maritimes au Sud. Dans sa partie amont, l'Ubaye forme frontière avec l'Italie sur près de 30 km au travers d'un massif élevé et particulièrement tortueux. Elle rejoint la Durance au lieu-dit le "Serre de l'Aigle", aujourd'hui noyé sous les eaux du barrage de Serre-Ponçon. La rocade arrière, un ensemble de routes stratégiques construites par l'Armée des Alpes, assure la communication avec les secteurs voisins : Briançonnais par le tunnel du Parpaillon (2.637m), Queyras via le col de Vars (2.108m), enfin le SFAM par le col de la Cayolle (2.326m). Un réseau complet de chemins muletiers traverse les massifs, permettant le mouvement des troupes de montagnes entre les différentes vallées.

Vallée relativement encaissée, l'Ubaye présente une succession de verrous glaciaires. Malgré un relief difficile, l'Ubaye est une grande voie de passage à travers les Alpes, notamment grâce à l'altitude modeste du col de Larche (1.991m). La route internationale a été modernisée au fil des époques, afin de concurrencer les autres cols frontaliers, en particulier le Montgenèvre (Briançon) et le Mont Cenis (Savoie). Une voie ferrée reliait Barcelonnette à Gap, et de là vers Lyon et Marseille.

Points forts et faiblesses du secteur

L'Ubaye doit faire face à un envahisseur venu d'Italie. La frontière est établie sur la ligne de partage des eaux entre Durance et Pô ; c'est à dire une chaîne interrompue de sommets et de cols élevés (2.500m en moyenne). Le relief interdit toute action d'envergure, à l'exception du col de Larche dont l'altitude et les communications favorise l'accès. Si bon nombre de cols frontaliers sont équipés de chemins muletiers, très peu sont praticables en toute saison.

Par soucis d'économies, la fortification ne suit pas la frontière. La fortification est établie sur un verrou en tête de vallée, d'où elle peut à la fois barrer la principale voie d'invasion (col de Larche) et ses abords (Haute Ubaye), tout en protégeant la rocade arrière. Afin d'éviter le contournement de ce barrage par le Sud (cols de Restefond et de la Moutière ), une position fortifiée est établie sur le massif des Fourches. Les intervalles peu perméables sont confiés aux troupes de campagne, ou abandonnés (Haute Ubaye).

En résumé, la vallée de l’Ubaye permet un accès rapide à Barcelonnette et à la moyenne Durance selon trois axes de pénétration  :

·         Au centre, le principal constitué de la vallée de Larche, où passe la route

·         Au nord, la combe de Saint Paul fermée par des cols élevés

·         Au sud, le massif des Fourches situé à 2800 m .

Organisation défensive du secteur

En tant qu'importante voie de communication transalpine, l'Ubaye se doit d'être puissamment fortifiée. Pour cela, elle dispose de deux systèmes : Séré de Rivières (1875-1914) et Maginot (1930-1940) ; ces deux systèmes se superposent et se complètent. De plus, l'ancienne forteresse de Tournoux (1843-1865) est modernisée et intégrée à la défense. Le secteur de l’Ubaye est intégré avant guerre au Secteur Fortifié du Dauphiné comprenant le Briançonnais, l’Ubaye et le Queyras.

Le secteur Ubaye est organisé en deux sous-secteurs :

·         Ubaye/Ubayette, face au col de Larche et aux débouchés de la Haute Ubaye , assurant la liaison avec le secteur du Queyras ;

·         Jausiers, qui défend le massif des Fourches et les possibles voies de contournement du sous-secteur précédent, et relie la défense de l'Ubaye avec le Secteur Fortifié des Alpes Maritimes (SFAM).

Tous les sous-secteurs sont étalés en plusieurs lignes de résistance et sont pourvus d'artillerie organique.

Le secteur Ubaye dispose également des places de St Vincent et Tournoux, modernisées et renforcées par le système Séré de Rivières. Ces places, bien qu'antérieures et dépassées par les progrès de l'artillerie, constituent des défenses encore solides.

La place de Tournoux, située en retrait de la Ligne Principale de Resistance (LPR), apporte un appui d'artillerie considérable ; tout en constituant une deuxième position de résistance en cas de chute ou de contournement de la LPR.

Position

Sous-secteur

Direction

Communication

Infrastructures

Défense

LPR et LAP

Ubaye/Ubayette

Col de Larche, Haute Ubaye

Italie et Queyras

Routes (civiles et militaires), chemins muletiers

Tous types d'ouvrages

Jausiers

Massif des Fourches

Italie et SFAM

Chemins muletiers

Tous types d'ouvrages*

2e PR

Tournoux

Col de Larche, Haute Ubaye, Fourches

Italie, Queyras, SFAM

Routes (civiles et militaires), chemins muletiers

Forteresse, batteries

3e PR

St Vincent

Ubaye

Italie, Queyras, SFAM

Routes, voie ferrée

Fort, batteries

Certains ouvrages du sous-secteur Jausiers sont géographiquement situés dans les Alpes Maritimes (SFAM), mais ils sont tactiquement rattachés au secteur Ubaye (SFD).

Le dispositif défensif est établi en profondeur selon le schéma suivant :

·         La ligne des Avant-Postes (LAP) : composé d'ouvrages Séré de Rivières de moindre importance (petites batteries, blockhaus, baraquements), renforcée par des AP Maginot. Cette position implantée face à la frontière, a pour rôle l'observation et le retardement des attaques ennemies. La LAP passe, du Nord au Sud, par Combe Bremond, Larche et le Camp des Fourches. La ligne d’AP s’appuie sur l'ouvrage de Viraysse, celui de Larche, l'ouvrage des Fourches et celui du Pra.

·         La Ligne de Résistance Principale (LPR) : elle s'appuie sur d'importants ouvrages Séré de Rivières (batteries), auxquelles s'ajoutent les puissants ouvrages Maginot (GO, PO, abris). La LPR est conçue pour faire face à toute attaque, pour cela elle dispose d'un armement conséquent, dont une artillerie organique redoutable. La LPR étant implantée légèrement en retrait de la LAP , son armement couvre également la LAP. La LPR, quant à elle, toujours du Nord au Sud, s’appuie sur Fouillouze-Meyronnes, Est de Tournoux et Restefond. Elle intègre les ouvrages de Plate Lombarde, Saint Ours Haut et Bas, Roche la Croix , Granges Communes, Col de Restefond, Restefond et la Moutière.

·         La deuxième Position de Résistance (2e PR) : construite autour de la forteresse de Tournoux modernisée, elle rassemble des batteries Séré de Rivières. Sa situation en retrait permet de soutenir par ses feux d'artillerie la LPR ; tout en proposant une position de résistance en cas de chute ou de contournement des positions amont.

·         La troisième Position de Résistance (3e PR) : située aux débouchés de l'Ubaye, elle est composée de la place de St Vincent, des ouvrages Séré de Rivières de première génération non modernisés. Trop éloignée de la frontière, elle ne peut soutenir les positions amont ; son rôle est d'opposer une ultime défense avant l'accès aux larges plaines de la Durance. La 3e PR n'a pas été conçue comme telle ; elle est le résultat d'une évolution stratégique passant dans le temps de la fortification des débouchés à la défense en tête des grandes vallées alpines.

La place de Saint Vincent les Forts sert de centre d’instruction pour les troupes de forteresse.

Occupation du secteur avant l’entrée en guerre

Avant l’entrée en guerre, le secteur de l’Ubaye est occupé par le 15e BCA et le 73e BAF. Le 15e BCA revenu de Silésie, rejoint Barcelonnette en 1923. Le 73e BAF vient compléter le dispositif à sa création à partir du IV/159e RIA en octobre 1935. Sa garnison est à Jausiers. Avec le 72e BAF de Briançon, il constitue la 157e DBAF, demi brigade qui reprend les traditions du 157e RIA, régiment de l’Ubaye et de Gap. Les bataillons sont alors utilisés dans la MOM et interviennent dans les travaux de fortification. Ainsi ce courrier écrit avant guerre, retrace le quotidien de ces hommes :

Larche, le 25 mai

Chers parents,

Juste deux mots pour vous donner de mes nouvelles. Tout d’abord, tout va bien pour moi mais ici c’est pas tout rose. Il ne fait pas beau et il y a du travail. Nous sommes venus ici pour poser un câble téléphonique enterré à 3m sous terre. Puis tous les 3 jours, il y a des marches de reconnaissance et la on a passé des cols comme le col de Monge. Il faut partir avec les raquettes surtout tu peux regarder sur la carte ça fait plus de 3000 m . Enfin, je suis été de garde à 300 m de la frontière pour arrêter les automobilistes et les conduite au poste français d’octroi. Je ne vois plus grand-chose à dire pour l’instant. Je vous quitte car je ne vois plus grand-chose à dire.

A compter du mois d’avril 1939 et suite au débarquement Italien en Albanie, les bataillons occupent leur secteur à la frontière. Ainsi, le secteur Ubaye est il occupé à l’entrée en guerre par le 11e BCA (venant de Gap), le 15e BCA et le 73e BAF.

A partir du 23 aout 1939, le rappel des réservistes de l’échelon B permet de mettre sur pied en Ubaye le 83e BAF, à partir du 73e BAF et le 2e groupe du 162e RAP créé à partir du 154e RAP.

A partir de la fin octobre, début novembre 1939, les 11e et 15e BCA quittent leur secteur pour le nord est de la France avec le 28e BCA. Le secteur Ubaye n’est alors défendu que par son artillerie et ses troupes de forteresse. Ce n’est qu’à partir de février 1940, que le dispositif est complété par les bataillons de la 47e DBCA, demi brigade de la 64e DI mise à disposition du SFD à partir du 14 février 1940. Le 91e BCA fait mouvement le 12 février aux Thuiles. Ce bataillon, relevé par le 95e BCA le 4 avril, fera mouvement pour relever le 86e BCA dans la région de la Vachette. Le 95e BCA effectue un cours séjour en Ubaye et rejoint le Briançonnais à partir du 18 avril.

Ordre de bataille de septembre 1939 à Juin 1940

Au 10 juin 1940, l’ordre de bataille de la vallée de l’Ubaye est le suivant: 

Troupes de secteur

  • 157ème demi-brigade : Lt Colonel SOYER
  • 73e BAF :                                 Commandant LEBEAU
  • 83e BAF :                                 Commandant GAUDILLOT
  • IV/440e Pionniers :                   Commandant ROBERT
  • 162e RAP :                               Lt Colonel THOUVARD  puis Commandant JARRIX
  • Compagnie du Génie 2/216 :      Capitaine BEUGRAS

Troupes de renforcement de la 64e DI

A compter du xxxx, le secteur de l’Ubaye est renforcé par une partie de la 64e division composée de :

Pour l’Infanterie :

·         299e RIA à 2 bataillons (Lt-Colonel de DINECHIN – bataillons ACHARD et CHAMUSSY). Le 3ème Bataillon (GOUTORBE) est en réserve de Division.

Pour l’Artillerie :

·         Ier groupe du 93e R.A.M (75M) Cdt de LAFFON

·         2ème groupe du 114e R.A.L (105 hippo) Cdt TERRIER

·         3ème groupe du 393e RAL ( 155C st-ch. Tracté) Capitaine RIGAUD

Le commandant de l’artillerie est le Lt-Colonel BRESSE du 293e RAL

Génie :

·         Groupe de renforcement de transmissions 832 à deux compagnies (Capitaine FERIER)

Train :

·         Compagnie muletière n° 143/34

·         1 section de la compagnie muletière n° 155/14

·         1 section de la Cie d’autocars N° 392

Le secteur Ubaye est commandé par le colonel Dessaux et les sous secteurs de Jausier et Ubaye-Ubayette sont respectivement commandés par les lieutenant colonel Soyer (157e DBAF) et de Dinechin (299e RIA). L’organisation de secteur est alors en 1940 comme suit :

Sous Secteur Jausiers

(PC Camp de Restefond)

Sous Secteur Ubaye-Ubayette

(PC Bie XII de Tournoux)

Quartier des Sagnes

Le quartier est tenu par la compagnie de bureau du 73e BAF, vallon d'Abries et vallon de Pelouze. Le PC est aux Sagnes sous les ordres du Capitaine BUREAU.

Quartier Saint Paul

Le quartier est tenu par le I/299e RIA de la Haute Ubaye à la Combe de Fouillouse. PC a Saint Paul sous les ordres du Commandant Achard.

3 SES couvrent le quartier : SES du I/299e RIA - Lieutenant TARDY, SES du III/299e RIA - Lieutenant RIGOT et SES du 73e BAF- Sergent DE JEOFFRE

Quartier Restefond

Le quartier est tenu par le 73e BAF du Pas de la Cavale à la Bonnette. Le PC est au col de Restefond sous les ordres du Commandant LEBEAU .       

2 SES couvrent le quartier : SES du 73e BAF  - Lieutenant POITREY et SES II/299e RIA - Lieutenant LONJARET

Quartier Meyronnes

Le quartier est tenu par le 83e BAF et la 3e Cie du 299e RIA. PC a Meyronnes sous les ordres du Commandant GAUDILLOT .

2 SES couvrent le quartier : SES 83e BAF - Lieutenant COSTA DE BEAUREGARD et SES Bis 83e BAF - Sergent Chef AUGIER.

Quartier Rougna

Le quartier est tenu par le II/299e RIA de la Bonnette à Las Planas. Le PC est au col de Colombart.

 

Le IIIe Bataillon du 299e RIA est en réserve de division et placé au Lauzet. Les liaisons entre les secteurs du Queyras et des Alpes Maritimes sont assurées au nord du sous secteur Ubaye-Ubayette et au sud du sous quartier Jausiers. 

  • Au nord, la SES du I/299e RIA assure la liaison avec le Queyras, en relation avec le 102e BAF
  • Au sud, la SES II /299e RIA à la Tortissa est au contact avec une SES du 3e RIA en poste aux lacs de Vens. Le contact est aussi maintenu entre une section du II/299e RIA ( la Braisse ) et une section du 74e BAF ( la Cayolle ).

Artillerie de Secteur

Jusqu'au 24 mai 1940, l 'artillerie de secteur n'est assurée que par le 2e Groupe du 162e RAP et les pièces sous béton des ouvrages Maginot. A compter de cette date, le secteur est renforcé par le II/114e Régiment d'Artillerie Lourde, le VI/293e Régiment d'Artillerie Lourde Divisionnaire et le I/93e Régiment d'Artillerie de Montagne. Le 29 mai, l'artillerie de secteur passe sous les ordres du lieutenant colonel Bresse commandant le 293e RALD. 

Position d’artillerie à Roche la Croix avant guerre (Coll. Mathieu).

 

La répartition des pièces se fait selon le tableau suivant :

Sous Secteur Jausiers

Sous secteur Ubaye-Ubayette

Quartier des Sagnes (2 pièces)

·         2 95 S et P au Cuguret

Quartier de Restefond (5 pièces)

·         4 75 31/32 à l'ouvrage de Restefond

·         2 65 M au faux col de Restefond

Quartier de Saint Paul (14 pièces)

·         4 65 M à la Barge et Serenne

·         6 105 L13 à Serenne et Saint Paul

·         2 75 Mle 1897 a Vallon Claus

·         2 75 à la casemate des Caures

Quartier de Rougna (16 pièces)

·         2 65 M au faux cols de Restefond

·         2 75 97 à la Moutiere

·         12 75 M à Mauvaise Cote et Bergerie

Quartier Meyronnes (19 pièces)

·         4 75 31/33 et 2 81 à l'ouvrage de Roche la Croix

·         1 75 et 4 81 aux ouvrages de Saint Ours haut et bas

·         4 75 Mle 1897 à Fontvive

·         4 105 L 36 à Meyronnes

Action d'ensemble (8 pièces)

·         4 155 L 1897 au Col de Restefond

·         4 155 C Schneider à Restefond

Action d'ensemble (36 pièces)

·         14 155 L77 à Caures et Roche la Croix

·         16 155C Schneider à Gleizolles, Saint Ours, Roche la Croix et Tournoux

·         4 150 t à Viraysse (Crapouillot)

·         8 105 L13 à Gleizolles et Chatelard

·         2 95 de cote à Tournoux 

 

L’artillerie d’ACTION d’ENSEMBLE présentée ci-dessus est repartie de la façon suivante : 

162 RAP - UBAYETTE (Cdt FERRAUD)

  •  2 pièces de 75 (cas de BOURGES) aux CAURES
  • 1 batterie de 155L aux CAURES
  • 2 pièces de 95 côtes sur crinoline à BATTERIE XII
  • 1   batterie de 155 C  Schneider aux GLEIZOLLES
  •  2 pièces de 155L à la CHARBONNIERE

 162 RAP - RESTEFOND (Cdt PERROY)

  • 1 batterie de 155C Schneider au Col de RESTEFOND
  • 1 batterie de 155L à RESTEFOND - CAMP

 293 RAL - 1 groupe de 155C tracté du Cap. RIGAUD (détaché le 23 juin une pièce à l’appui direct du Quartier St PAUL)

  • 1 batterie à St OURS (N.O. du village)
  • 1 batterie près de l’ANCIEN CAMP
  • 1 batterie détachée à TOURNOUX (N.O du village) ;

 114 RAL  - 1 groupe de 105L hippo sous les ordres du Cdt TERRIER

  • 1 batterie au CHATELARD
  • 1 batterie aux GLEIZOLLES
  • 1 batterie près de St PAUL

L’artillerie d’APPUI DIRECT est décrite dans le descriptif des opérations accessibles à partir de la carte ci-dessous.

Le dispositif italien

Les divisions italiennes en position sur la frontière ubayenne appartiennent à la IIe Armée du General Pintor. L'objectif des troupes du Duce est de se porter sur Barcelonnette puis de poursuivre vers le sud afin de prendre Marseille en tenaille, l'autre partie de la IIe Armée se chargeant de l'invasion le long de la cote.

Afin de remplir leur objectif, 5 divisions sont employées, reparties du nord au sud comme suit :

·         Quartier Saint Paul : 4e division Cuneense (1er et 2e Régiment d’Alpini) ainsi qu'un groupe de la IVe GAF et une légion de milice

·         Quartier Meyronnes : 36e Division Forli (43e et 44e RI) et 33e Division Acqui (17e et 18e RI) avec un groupe de la GAF et une légion de milice

·         Sous secteur Jausiers : 5e Division Pusteria (7e et 11e Régiment d’Alpini) avec un groupe de la GAF et deux légions de milice

·         La 5e Division Pistoia  (35e et 36e RI) est en réserve à Bersezio à l'est du col de Larche

Etat des prisonniers faits dans la vallee

 

DATE

Officiers

S/OFF

Soldats

Lieu de la capture

Observations

18 juin

 

1

11

MAISONMEANNE

17° RI

23 juin

1

1

12

FOURCHES

11° ALPINI

23 juin

1

1

 

LARCHE

43° RI

23 juin

 

 

7

St ANTOINE

2° ALPINI

24 juin

8

13

264

LARCHE

17° , 43° et 44° RI

24 juin

7

2

68

Hte UBAYE

1° et 2° ALPINI

 

17

18

362

 

 

 

Pertes

Les pertes françaises s’élèvent à :

  • 2 S/Off et 2 Alpins tués
  • 4 Alpins blessés
 

Historiques

 

 

Design Mathieu - Jaillet © 2003

Révision : 06 juin 2008

Rechercher dans le site

Plan du site